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lundi 02 février 2015

L'eau court pour le tourisme

Dans les Hautes-Alpes, l’eau de qualité est devenue un atout pour le tourisme et l’emploi.

Nager en eaux vives dans la Durance, glisser à la voile sur le lac de Serre-Ponçon, descendre le Guil en rafting... Les 2000 km de cours d’eau des Hautes-Alpes, leurs lacs de grande qualité offrent un terrain d’aventure idéal pour les amateurs de sports aquatiques. D’ailleurs, 91% des kayakistes (1er sport d’eaux vives) se sont déclarés satisfaits de la qualité du milieu naturel dans lequel ils évoluent, selon une étude du conseil général en 2012. Aussi, le département et les communes mettent-ils les bouchées doubles pour leur politique de l’eau. « Nous avons refait et mis aux normes toutes les stations d’épuration, explique Victor Berenguel, vice-président du conseil général chargé de l’agenda 21 et de l’environnement. Dans les stations de ski, les équipements sont surdimensionnés pour faire face au pic de fréquentation de février et au risque de pollution, au moment où l’étiage est le plus sévère ». Parallèlement, le département a mis en place en 2004 un suivi soutenu de la qualité de l’eau de ses rivières, avec 40 points analysés plusieurs fois par an, 120 tous les 5 ans avec « une bonne qualité stable », se félicite le conseiller général. Ces efforts payent. Dans un département où le tourisme représente jusqu’à 75% de la richesse dans certains territoires, et où 40% du chiffre d’affaire touristique provient des sports de pleine nature, les sports d’eau sont les plus généreux en termes de création d’emplois. Ils génèrent plus de la moitié des « séquences de sport encadrées par des professionnels». Loin devant la randonnée, le VTT, et même la randonnée équestre.

 

Crédit photo : Images et Rêves

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