
Confiance renforcée entre l’agence de l’eau et les Conservatoires d’Espaces Naturels rhônalpins
L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et les quatre Conservatoires d’Espaces Naturels de la région ont signé, le lundi 22 septembre, un nouvel accord-cadre au Bourget-du-Lac (73). Ce partenariat vise à renforcer la préservation et la restauration des zones humides et des milieux aquatiques, essentiels pour la biodiversité et l’adaptation au changement climatique.
Cet accord s’inscrit dans une dynamique de coopération déjà bien établie entre l’agence de l’eau et les Conservatoires d’Espaces Naturels. Il formalise une stratégie commune à l’échelle de la région Rhône-Alpes pour accompagner les territoires dans la préservation et la restauration des zones humides, préserver la biodiversité spécifique à ces milieux, et mener des actions de sensibilisation et de valorisation auprès des habitants et des usagers.
« Les Conservatoires d’Espaces Naturels sont des acteurs essentiels de la restauration du cycle de l’eau dans la région. Leur engagement en faveur des zones humides a été déterminant ces dernières années pour atteindre les objectifs de reconquête du bon état des eaux. L’agence de l’eau les soutient activement et continuera à le faire. La signature de ce nouvel accord-cadre témoigne de la confiance réciproque qui existe dans ce partenariat », souligne Nicolas Mourlon, directeur général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
En marge de cette signature, une visite de terrain a eu lieu sur le site de la Fontaine des Janon, à La Motte-Servolex. Ce site naturel remarquable, une zone humide sur tufière voit son fonctionnement hydraulique dégradé par la présence d’une route d’accès à une ancienne carrière. Il fait l’objet d’un ambitieux chantier de renaturation ambitieux. « La Fontaine des Janon illustre parfaitement ce que nous voulons accomplir avec nos partenaires : restaurer des milieux naturels dégradés, recréer des continuités écologiques et permettre à la biodiversité de retrouver sa place. Ce chantier est exigeant, mais porteur d’espoir pour notre territoire, et contribuera à la préservation de l’une des dernières forêts humides de plaine du basin chambérien », déclare Emmanuel de Guillebon, président du CEN Savoie.
Après une première phase lancée à l’automne 2024, les travaux se poursuivront jusqu’en novembre 2025. L’objectif est de restaurer le fonctionnement hydraulique du site, de supprimer définitivement l’ancienne route et de recréer une pente naturelle favorable au retour de la forêt humide. Ces travaux, financés à hauteur de 450 000 euros par l’agence de l’eau, permettront également de limiter la prolifération d’espèces exotiques envahissantes et de redonner toute sa place à la biodiversité.
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