Fier de sa nouvelle continuité écologique !

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'extraction industrielle de granulats avait profondément modifié le lit du Fier, entraînant un enfoncement du cours d'eau. Le seuil des pêcheurs avait été construit de manière curative pour stopper cette incision. Sans réel succès. De plus, les crues, notamment celle de mai 2015, ont causé de nombreux dégâts sur le secteur : glissements de terrain, chaussées emportées.

Dans le cadre de sa politique de préservation de la biodiversité, le Conseil départemental de la Haute-Savoie a engagé en septembre 2022 un projet de restauration de la continuité écologique sur le seuil des pêcheurs, situé sur le site Espace Naturel Sensible de la Plaine du Fier, à Dingy-Saint-Clair. La collectivité départementale agit sur ce site en tant que propriétaire et gestionnaire.
Grâce à un plan de gestion de la Plaine du Fier, le Conseil départemental a engagé des travaux visant à préserver la mobilité latérale du cours d’eau, à prévenir l’aggravation de l’incision du lit, et à préserver la biodiversité. Les principaux aménagements ont permis la mise en eau d’un chenal de contournement. Les travaux se sont achevés par le reprofilage de la berge droite du chenal piscicole et la végétalisation de cette berge.

Outre ces travaux de génie écologique, un sentier a été aménagé le long du Fier pour permettre la découverte de la rivière pour tous les publics.

Une visite des travaux a été effectuée le 29 juillet dernier en présence de Martial Saddier, président du Conseil départemental de la Haute-Savoie, Lionel Tardy, vice-Président, et Marie-Louise Donzel-Gonet, vice-présidente. Ils étaient accompagnés de Gérard Fournier-Bidoz, président de la Communauté de communes des Vallées de Thônes, Pierre Bruyère, président du syndicat SILA et Bruno Dumeignil, Maire de Dingy-Saint-Clair. L’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse était représentée par Nicolas Alban, Directeur de la délégation de Lyon.
Le coût total des travaux s’élève à 827 000 €, financés à hauteur de 422 000 € par le Conseil départemental et 405 000 € par l’agence de l’eau.