
Inovyn investit pour améliorer la qualité des effluents de la plateforme industrielle de Tavaux
Le 5 juin 2025 a eu lieu l'inauguration du bassin de décantation des eaux usées en présence de Michel Ginies, maire de Damparis, Jean-Michel Daubigney, maire de Tavaux, Joëlle Lepetz, maire d’Abergement-la-Ronce, Marc Hanquet, responsable des opérations chez Inovyn, Camille Berroux, secrétaire générale de la sous-préfecture de Dole et Nicolas Chantepy, directeur général adjoint de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse.
Les exploitants industriels de la plateforme de Tavaux dirigent leurs eaux usées, après les avoir traitées, dans des bassins exploités depuis les années 60 destinés à décanter les matières en suspension (principalement du carbonate de calcium). Les eaux claires, après décantation, sont quant à elles redirigées vers le milieu naturel.
Historiquement, avant de rejoindre le milieu naturel, une partie de ces eaux claires traversait les sédiments stockés dans le fond des bassins, ces derniers ayant été contaminés par des composés organiques issus des activités passées du site. Ces eaux drainantes sont la principale cause des rejets de substances organochlorées dans le milieu naturel.
Face à cette problématique, Inovyn a construit un nouveau bassin au-dessus de la surface de l’ancien. Le fond du nouveau bassin, recevant les rejets actuels des exploitants de l’usine, a été recouvert d’une membrane étanche. Cela permet que les eaux claires ne soient plus contaminées par les sédiments historiques, aujourd’hui isolés par la membrane. Les eaux claires transitent désormais dans leur intégralité vers le milieu naturel par la surverse du bassin. Cette nouvelle configuration améliore l’empreinte environnementale.
Près de 400 000 tonnes de calcaire issues de la carrière de Damparis ont été nécessaires pour consolider la surface du bassin avant d’y installer la membrane étanche. Il s’agit d’une géomembrane qui a été déroulée et soudée pour recouvrir près de 10 hectares.
Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, à hauteur de 3,3 M€.
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