
Le haut Gardon d'Alès récompensé pour la qualité de ses eaux
Après le Galeizon, la Salandre, les Gardons de Sainte-Croix, Mialet, Saint-Martin et Saint-Germain, c’est le Gardon d’Alès amont qui s’est vu remettre la distinction "Rivière en bon état", décernée par l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
La remise officielle a eu lieu le 10 avril 2025 à Saint-Privat-de-Vallongue, en présence notamment de Max Roustan, président de l’établissement public territorial de bassin (EPTB Gardons), et de Nicolas Mourlon, directeur général de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Le Gardon d’Alès "amont" correspond au Gardons d’Alès depuis le col de Jalcreste jusqu’au barrage de Sainte-Cécile d’Andorge. Il collecte les eaux limpides du Dourdon et du Gardon de Ventalon qui reçoit les sources du Gardon.
La distinction écologique "Rivière en bon état" permet de rendre visible les efforts pour reconquérir et conserver le "bon état" d’un cours d’eau au sens de la Directive Cadre sur l’Eau.
"L’intérêt de la distinction va bien au-delà de la commune et se porte sur la vallée, explique Pascal Marchelidon, maire de la commune Saint-Privat-de-Vallongue. C’est une image qui interpelle les passants et encourage à la préserver. C’est aussi pour les habitants, plus que le “bon point”, la reconnaissance des efforts, aidés des administrations, le parc par exemple, à préserver leur espace naturel."
L’obtention de la distinction est gratuite, elle repose sur plusieurs critères :
• la diversité biologique de la rivière,
• une pollution suffisamment faible par les substances organiques ou chimiques,
• l’intensité des prélèvements d’eau maîtrisée par rapport au débit de la rivière,
• l’absence de dégradations physiques (digues, berges, seuils…),
• la présence d’une gouvernance claire et efficace, garante de la pérennité du bon état de la rivière.
Pour évaluer le bon état écologique de la rivière, des prélèvements sont réalisés tous les ans. La distinction permet aussi de communiquer auprès du grand public. Des panneaux "Rivière en bon état" sont apposés au niveau des principaux points d’accès publics à la rivière ainsi qu’en bordure de route aux croisements avec le cours d’eau.
Pour Nicolas Mourlon "Il faut impérativement être moins dépendant à la ressource. Dans vos territoires vous le savez, vos grands-parents le savaient, il faut prendre soin de vos rivières, des zones humides… Ces espaces autour de nous, c’est 5 milliards d’années de recherche et développement ".
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