À 600 mètres d’altitude dans un milieu très sec des Pyrénées-Orientales, le Prieuré de Marcevol expérimente l’hydrologie régénérative sur quatre hectares dédiés à la culture de plantes aromatiques et d’amandiers. "Face aux conséquences du changement climatique, nous avons décidé de cultiver la pluie par l’aménagement de canaux parallèles aux courbes de niveau destiné à ralentir le ruissellement et favoriser l’imprégnation de l’eau, explique Dimitri de Boissieu, directeur de la Fondation du prieuré. Des mares seront également aménagées pour stocker l’eau et développer la biodiversité. Nous prévoyons aussi de planter des cultures adaptées aux milieux secs, comme le pistachier".
Achevé dans un an, le projet s’accompagne d’un volet pédagogique avec la mise en place in situ d’un jeu d’orientation sur l’eau et ses différents usages. L’agence de l’eau le finance à hauteur de 60 000 euros.