Ain : une zone humide au cœur de la ville de Trévoux
La Petite Saône, peupleraie abandonnée et coincée entre le camping et les premières habitations de la ville de Trévoux au nord de la métropole de Lyon, vient d'être restaurée pour en faire un nouvel espace naturel au cœur de la ville, dédié à la contemplation, à la promenade et à la pédagogie. La renouée du Japon et d’autres expèces exotiques envahissantes commençaient à envahir l’espace.
Portés par la mairie de Trévoux et l’établissement public territorial de bassin (EPTB) Saône-Doux, les travaux sur la zone humide ont démarré en 2018 par la coupe des peupliers noirs puis la réalisation de diagnostics écologiques. Un plan de gestion est finalisé dès 2019 et les travaux de restauration sont réalisés en 2020, tout comme les aménagements touristiques et notamment un cheminement en bois sur pilotis et des panneaux d’informations à destination des riverains.
L’année 2021 et ses fortes précipations ont participé au rétablissement rapide du fonctionnement de la zone humide, annexe hydraulique de la Saône (on se situe à quelques pas des rives de la Saône). L’opération est un succès écologique avec l’apparition de nombreuses espèces patrimoniales. C’est un succès aussi auprès des promeneurs qui se réapproprient le site. Preuve qu’une zone humide peut être un atout paysager, même en zone urbanisée.
L’opération a coûté 181 000 € HT, financée par le Conseil départemental de l'Ain, le Conseil régional AURA et l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Cette restauration a été inaugurée le 20 septembre 2021 en présence de Marc PECHOUX, président de la communauté de commune et maire de Trévoux, de Jean-Yves FLOCHON et Nathalie BARDE du conseil départemental de l’Ain et Nicolas ALBAN, directeur régional de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Lire aussi...
Il n'y y a jamais eu de renoué du Japon de ce côté de la route et depuis les travaux il y a plus beaucoup d'eau et de vie et une partie des roseaux ont disparu
Les champs précédés de
sont obligatoires.