
Grenoble Alpes Métropole engage de nouveaux projets pour l'eau
Traitement renforcé des eaux de pluie, sécurisation de l’accès à l’eau potable, protection des milieux aquatiques… Le nouveau contrat d’agglomération 2020-2023 signé avec l’agence de l’eau va permettre d’accélérer la réalisation des nombreux projets métropolitains engagés dans le cadre de la politique publique de l’eau, compétence relevant de la Métropole. Il a été signé le 14 janvier dernier entre Christophe FERRARI, Président de Grenoble-Alpes Métropole et Laurent ROY, directeur général de l’agence de l’eau, en présence d’Anne-Sophie OLMOS, vice-présidente déléguée au cycle de l’eau de Grenoble Alpes Métropole.
Ce contrat, d’un montant de 55,6 M€ dont 15,4 M€ apportés par l’agence de l’eau, va permettre à la Métropole d’accélérer ses projets sur l’ensemble du cycle de l’eau, pour des actions en faveur de la transition écologique et mobilisant des emplois essentiellement locaux : protection des ressources aquatiques, distribution de l’eau potable, traitement des eaux usées et gestion des eaux pluviales.
Parallèlement, la Métropole va souscrire au plan de Rebond et au plan de relance de l’agence de l’eau. Cet engagement additionnel permettra de financer des actions qui ne sont pas prises en compte dans ce contrat d’agglomération telles que les travaux de sécurisation de l’alimention en eau potable de St Egrève.
45 actions au contrat 2020-2023
Parmi les plus emblématiques :
• Protection des milieux naturels : action en faveur de la reproduction des truites
Situé au cœur de la Réserve naturelle régionale des Isles du Drac, le barrage de la Rivoire (130 m de long sur 5 m de large) est aujourd’hui inexploité, mais conservé notamment pour des raisons écologiques (préservation du site naturel en amont) et de sécurité (un pont et une voie de chemin de fer situés à proximité). Il constitue malgré tout une barrière artificielle infranchissable pour les poissons, dont les truites. Or, ces dernières ont besoin de remonter le plus haut possible dans les cours d’eau pour se reproduire correctement. Le projet consiste à leur aménager un passage afin qu’elles puissent aller plus loin en amont. Elles pourront ainsi profiter de 4 km de rivière supplémentaires, ainsi que de tous les petits affluents en amont, les autres espèces animales et végétales bénéficiant par ailleurs de cette nouvelle possibilité de déplacement.
• Eau potable : sécurisation de l’eau potable distribuée à Saint-Égrève
Actuellement alimentée par des sources de Chartreuse, la ville de Saint-Égrève sera raccordée à la ressource en eau potable prélevée dans la nappe du Drac, plus abondante et de meilleure qualité (pour rappel, cette eau filtrée de façon 100% naturelle par les alluvions du Drac est distribuée sans aucun traitement à 85% de la population métropolitaine, situation quasi-unique en France).
• Amélioration du traitement des eaux usées :
- Ajouts de décanteurs à la station Aquapole permettant le traitement de rejets non pris en charge aujourd'hui en période de pluie. Cette prise en charge supplémentaire des eaux de pluie permettra de diminuer le risque de pollutions résiduelles de l’Isère.
- Création d’un site dédié de traitement des graisses à Aquapole : un outil qui permettra d’améliorer et de rationnaliser ce traitement, en développant une filière locale de traitement avec les entreprises locales. Le service pourrait également être proposé aux collectivités voisines.
Les champs précédés de
sont obligatoires.