
Saica Paper veut produire plus propre
Dans la foulée de son rachat par le groupe espagnol Saica, la papeterie anciennement Emin-Leydier, a bénéficié d’un important programme d’investissements pour la modernisation et l’amélioration de ses capacités de production et d’épuration.
Chaque jour, 1 500 tonnes de papier recyclé pour carton ondulé sortent des deux lignes de cette usine basée à Champblain-Laveyron (Drôme). "Nos propriétaires sont historiquement très respectueux de l’environnement et ont souhaité appliquer sur notre site les mêmes standards que sur les leurs, explique Francis Michel, directeur de la papeterie. Plus de quatre millions d’euros ont été engagés pour l’accroissement du rendement anaérobique de notre station d’épuration et pour la mettre en cohérence avec la production future de l'usine ».
En début d’année, la ligne de méthanisation a été doublée avec l’ajout notamment d’un nouveau réacteur-méthaniseur destiné à optimiser la valorisation de 80 % des rejets aqueux en biogaz riche en méthane. Celui-ci est ensuite réinjecté dans le circuit interne et alimente en partie les chaudières produisant la vapeur nécessaire au séchage des papiers et des cartons fabriqués. "Aujourd’hui, cette énergie verte produite représente 6 % de nos besoins, précise Francis Michel. Nous progressons avec la volonté d’obtenir les rejets les plus propres possible et de réduire, toujours dans le cadre d’une économie circulaire, les sous-produits générés par le process".
En parallèle, la papeterie travaille à l’amélioration de ses rejets atmosphériques, avec la mise en place d’une unité de désulfurisation, chargée de faire passer le soufre contenu dans le biogaz produit par la station d’épuration de l’état gazeux à l’état liquide, pour qu’il puisse ainsi être valorisé avec les boues.
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