Recherche présence de substances toxiques dans l’eau
La Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée (CABEME) veut réduire la présence de substances dangereuses dans l’Orb. Une action collective soutenue par l’agence de l’eau a permis d’engager les industriels dans la démarche.
"Nous analysons la présence de substances toxiques dans l’eau depuis dix ans, bien avant la mise en place de la réglementation en vigueur, explique Fabien Dader, chef de service Qualité du milieu et Opération sur Ouvrages au sein de la direction eau et assainissement de la CABEME (Hérault). Nous voulons réduire les pollutions et améliorer la qualité des eaux de nos cours d’eau".
Dans le cadre d’une action collective soutenue par l’agence de l’eau, l’agglomération a donc lancé en 2008 un vaste état des lieux auprès des entreprises potentiellement génératrices de rejets toxiques. Elle a démarré ses investigations par toutes les zones industrielles implantées sur son territoire où des stations de mesures ont été installées pour analyser l’état des rejets et étudier les sources de pollution non domestique. À la clé, le recensement et la classification de plus de 200 entreprises, raccordées au réseau d’eaux usées collectif, en fonction de leurs rejets.
"À la suite de ces analyses, un travail de mise en conformité des industriels est engagé avec nos services techniques afin de limiter les rejets, en métaux principalement, dans l’eau, précise Fabien Dader. Nous poursuivons actuellement ce projet notamment auprès des garages et des déchèteries".
La CABEME a poussé ses recherches plus loin. Elle mène en parallèle depuis 2012 un projet sur les rejets de substances médicamenteuses, en partenariat avec la polyclinique Saint-Privat de Boujan sur Libron et le centre hospitalier de Béziers.
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