Seyssel (74) : une journée technique en faveur des zones humides et de la rivière des Usses
Retour sur une journée de sensibilisation des élus, organisée par le Syndicat Mixte d’Exécution du Contrat de Rivières des Usses.
Le mardi 31 janvier, à Seyssel, s’est déroulé une journée technique à destination des élus sur « La prise en compte dans les projets locaux des zones humides et de l’espace de liberté de la rivière », organisé par le SMECRU, Syndicat Mixte d’Exécution du Contrat de Rivières des Usses.
65 personnes étaient présentes, preuve du grand intérêt que portent les acteurs du territoire à la préservation des milieux, de la rivière et de la ressource en eau.
Christian Bunz, président du SMECRU, a introduit la journée en rappelant que ces espaces naturels doivent être préservés et intégrés dans l’aménagement durable de nos territoires, comme dans les SCOT et les PLU.
« Cette journée a pour objectif de montrer les intérêts écologiques et socio-économiques de ces milieux. Mais aussi de rappeler les procédures réglementaires. Trop souvent ces espaces sont perçus comme des contraintes pour des projets de développement (constructions), alors qu’il s’agit d’espace de concertation et d’équilibre. Plus leur prise en compte est faite en amont, mieux c’est ! » ajoute Fanny Seyve, chargée de projets pour les zones humides au SMECRU.
La matinée s’est déroulée en salle avec trois interventions : Céline Pigeaud de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et Matthieu Chabanon du SMECRU pour l’espace de liberté de la rivière, Thomas Martin d'Asters pour les zones humides et Virginie Collot de la DDT 74 pour les volets réglementaires et de planification.
Puis, les participants se sont retrouvés à la ZAC de la Croisée, à Chêne en Sémine, en présence de Paul Rannard, président de la Communauté de Communes Usses et Rhône. L’occasion de voir un cas concret d’aménagement en présence de zones humide.
« Pour la construction de la ZAC de la Croisée II, la Communauté de Communes de la Semine qui est maître d’ouvrage, a cherché à réduire l’impact du projet sur les zones humides présentes. Malgré tout, 5 000m² de zones humides vont être détruites et dans le cadre de la réglementation, nous allons compenser cette perte par la reconstitution et la restauration de zones humides en périphérie, avec l’aide des associations naturalistes et de l’Etat » précise Paul Rannard.
Le SMECRU engage actuellement 16 projets de restauration des zones humides et proposera cet été des sorties natures pour découvrir ces espaces.
>> Plus d'information sur le site www.rivieres-usses.com / rubrique Documents
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