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Lez Héraut
> lundi 11 janvier 2016

Montpellier 3M s’engage pour l’eau

Montpellier Méditerranée Métropole s’engage dans un vaste plan d’action pour l’eau, formalisé dans un contrat-cadre avec l’agence de l’eau. Au menu notamment : l’assainissement et l’eau potable.

«Ambitieux» : c’est ainsi que René Revol, vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole (Montpellier 3M), qualifie le contrat-cadre qu’il s’apprête à signer avec l’agence de l’eau. « Nous avons profité de sa préparation pour initier une politique globale et cohérente », assure l’élu. Au total, 145 M€ - dont 28 M€ apportés par l’agence - doivent être investis, en deux phases, d’ici à 2019.

L’assainissement collectif en mobilisera une grande partie : avant fin 2016, la capacité de traitement du système d’assainissement de Maera sera améliorée par temps de pluie et ses effluents réduits. Dans ce domaine comme dans les autres, la cohérence avec l’action des syndicats mixtes locaux est de mise. «Notre démarche de contrat de bassin versant concorde avec celle du contrat-cadre, témoigne Jean-Marc Donnat, directeur du Syndicat mixte du bassin de l’Or. La station de Castries sera, par exemple, détruite et ses rejets, qui contribuent à l’eutrophisation de l’étang, détournés vers Maera. Ce projet participera à la reconquête de la qualité de l’eau ». Le contrat-cadre prévoit aussi des aides aux particuliers pour la rénovation des installations d’assainissement non collectif. «A titre incitatif, lance René Revol, nous avons inscrit dans les documents d’urbanisme l’obligation de mise aux normes avant  vente ».

Parmi les autres thèmes d’action, l’eau potable en est un sensible car le Lez, source d’alimentation, est en déficit quantitatif. «Nous avons conduit, avec la Cle, une étude des volumes prélevables dans le Lez et la Mosson, en lien avec une autre, portée par la Métropole, qui évalue l’impact du pompage en période d’étiage dans les eaux souterraines, explique Géraldine Vacquier, directrice du Syndicat du bassin du Lez. Il faut à présent établir un plan de gestion de la ressource ». Celui-ci sera articulé avec le schéma directeur d’eau potable de la Métropole. «Nous passons, au 1er janvier 2016, à une gestion en régie publique, ajoute René Revol. Cela nous permettra de reprendre la maîtrise de la gouvernance de l’eau potable et d’utiliser une part plus importante des revenus pour l’investissement et la réduction des fuites sur le réseau».