
Début de polémique après 4 morts à Lamalou-les-Bains lors des intempéries
Un camping a-t-il sa place en zone inondable ? Au lendemain de la crue soudaine qui a provoqué la mort de quatre personnes ce jeudi 18 septembre à Lamalou-les-Bains (Hérault), la polémique enfle.
Le bilan est de 4 personnes décédées, un couple ainsi qu’une femme et sa fille qui se trouvaient au camping municipal de la station thermale qui surplombe d’environ 3 mètres un cours d’eau, le Bitoulet.
Premier problème soulevé par certains curistes, ce camping était installé comme certaines résidences et un lotissement dans une zone inondable.
La crue n’est pas inédite. « C’est la première fois de cette ampleur. Mais on a déjà été inondée trois fois depuis que j’habite Lamalou », a constaté Marie, une sexagénaire. D’autres habitants se souvenaient jeudi d’importantes inondations il y a une vingtaine d’années.
Deuxième reproche de la part des habitants, l’absence d’entretien de cette rivière, alors que selon la préfecture le sinistre a été provoqué par la rupture soudaine d’un embâcle, un obstacle naturel de végétaux et débris divers dans le cours d’eau qui a lâché sous la pression des flots.
« Ça fait 42 ans que nous sommes là. Et les bords des rivières et les cours d’eau ne sont pas nettoyés, a déploré Myriam, la soeur d’un garagiste qui a perdu une douzaine de voitures en quelques minutes.
« Il n’y a pas d’entretien. La végétation, elle pousse, elle pousse, elle pousse. A l’époque, il y avait le plan d’eau (un barrage) de la Vinconque qui servait de retenue. On fait n’importe quoi. Maintenant avec ce qui est arrivé, ça va coûter plus cher que de nettoyer les ruisseaux », a renchéri son amie Annie.
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Crédit photo : le Dauphiné Liberé
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