Etangs palavasiens : que l’eau circule pour que la lagune revive

Les flamants roses aux pattes plantées sur le fond l'indiquent à l'observateur attentif. Il y a peu d'eau dans les étangs littoraux, de Palavas à Frontignan, une trentaine de centimètres dans le Grec, un mètre et demi au plus dans Ingril. "C'est comme une flaque d'eau, observe une technicienne du Syndicat intercommunal des étangs littoraux, le Siel. Elle croupit si on n'en renouvelle pas l'eau."

Etangs emblématiques

Depuis des décennies, ces étangs si emblématiques ont vu reculer la qualité de leur eau, handicapés par les voiries qui d'une lagune en ont fait plusieurs, les rejets des stations d'épuration, l'usage intensif de produits phytosanitaires, qu'il s'agisse des particuliers, des collectivités ou de l'agriculture. La chose n'a rien de neuf ; ce qu'il l'est en revanche, c'est "l'amorce de restauration" de la qualité de ces eaux relevée par le Réseau de suivi lagunaire depuis quelque temps.

La question de la qualité du milieu

Gestionnaire du site Natura 2000 recouvrant les étangs dits palavasiens, le Siel en pilote le document d'objectifs, où figure la question de la qualité du milieu. C'est dans ce cadre qu'il a signé, jeudi à Villeneuve-lès-Maguelone, une convention avec VNF, les Voies navigables de France, qui doit permettre de restaurer la circulation de l'eau et avec elle aider à la dépollution des sédiments.

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