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> jeudi 15 mai 2014

Plusieurs cas de bilharziose après baignade dans la rivière Cavu

Selon un communiqué de l'Agence Régionale de Santé de Corse, plusieurs cas groupés de bilharziose urogénitale ont été détectés par les autorités sanitaires nationales et régionales fin avril 2014. Les personnes concernées n’ont pas séjourné dans une zone d’endémie de la maladie et se sont toutes baignées dans le Cavu, une rivière de Corse-du-Sud.

Dès connaissance de ces cas, des investigations épidémiologiques, écologiques et environnementales ont été engagées par les autorités sanitaires locales et nationales. La Direction générale de la santé (DGS) a notamment saisi le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) pour évaluer les risques. 
 En fonction des éléments recueillis et des conclusions de ces expertises, un plan d’actions sera élaboré par les autorités sanitaires avant le début de la période à risque et de la saison de baignade. Il précisera notamment les modalités de dépistage, de diagnostic, de prévention et d'information à mettre en œuvre. Ces informations seront communiquées par les autorités sanitaires aux personnes concernées. 
 Une information a été diffusée aux établissements et professionnels de santé, afin de rappeler les symptômes et les traitements d’une telle infection. 
 La bilharziose urogénitale est une maladie parasitaire due à un ver, du genre Schistosoma. Cette maladie est surtout observée en zones tropicales et subtropicales. L’hôte intermédiaire obligatoire est un mollusque d’eau douce, le bulin, dont la présence a été constatée en Corse dans le passé. Cette maladie parasitaire, une fois diagnostiquée, se soigne facilement.

 

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