Signature d'une convention entre le Parc national des Cévennes et deux agences de l’eau
Pour la préservation des têtes de bassin, une convention cadre a été signée entre le Parc national des Cévennes et les agences de l’eau Adour-Garonne et Rhône Méditerranée Corse, le 15 avril à la source du Pécher à Florac, une des résurgences du Causse Méjean.
Le président du Parc, Jean de Lescure, a rappelé la richesse du patrimoine naturel mais aussi du patrimoine hydraulique, construit par les Cévenols au cours des temps dans un objectif d’adaptation aux ressources en eau. Le parc des Cévennes, en tête des bassins versants des rivières Lot, Tarn, Chassezac, Cèze, Gardons, Hérault, est un balcon de la Méditerranée mais surtout un château d’eau, avec un chevelu hydrographique très dense, de nombreuses zones humides. La richesse patrimoniale, la préservation et l’état de conservation de ce territoire, lui ont valu de nombreuses reconnaissances : création du Parc national et classement UNESCO entre autres.
Lors de la concertation menée dans la cadre de la révision de la Charte du Parc, l’eau est ressortie comme l’un des enjeux majeurs du territoire.
L’objet de cette convention est d’établir une stratégie d’action partagée à partir d’un diagnostic du territoire, pour mettre en œuvre un programme d’action pluriannuel. Cette construction se fait autour d’enjeux partagés, de mutualisation des moyens… et toujours dans un objectif de contribution au bon état des masses d’eau sur le Parc mais aussi à l’aval.
Photo : la signature a réuni le président du Parc, Jean de Lescure, son directeur Jacques Merlin, Claire Bernat, déléguée régionale de l’agence de l’eau Adour-Garonne à Rodez, Michel Deblaize, directeur de la délégation régionale de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse à Montpellier.
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