
vendredi 10 janvier 2014
Feu le barrage de l’Ayrette
A Mons-la-Trivalle, dans l’Hérault, trois tirs de mines ont suffi pour détruire le barrage de l’Ayrette, qui barrait le Rec Grand, un cours d’eau classé réservoir biologique et qui avait perdu en 1999 son usage de réserve d’eau potable. Le seuil amont a aussi été supprimé, puis les matériaux de destruction ont été enfouis et un chenal d’écoulement remodelé. Le cours d’eau retrouve ainsi sédiments et poissons… et vice versa.
Mots-clés :
Chris,
Effectivement, le basculement de la ressource en eau potable a été effective en 2008. La réflexion, les études et les travaux pour permettre ce basculement ont démarré dès la fin des années 1990. La réglementation sanitaire impose à tout distributeur public d’eau potable d’avoir une ressource protégeable et sécurisable pour préserver la santé de l’abonné. Nous vous invitons à prendre contact avec les services de l’ARS du département de l’Hérault pour davantage de précision. Nous comprenons que le passage d’une eau de type granitique à une eau de type calcaire engendre un changement important au niveau du goût, de l’entretien des ouvrages, etc. Afin de répondre à ce problème, un projet pilote de traitement du calcaire à moindre coût est en cours de discussion avec les services du Conseil Général de l’Hérault.
Par contre, nous ne disposons pas d’éléments factuels dans les contrôles sanitaires réguliers et obligatoires permettant d’avancer que la nouvelle ressource en eau serait touchée par des pollutions diffuses. Les données de ce contrôle réglementaire sont publiques et peuvent être récupérées auprès de la collectivité qui produit et distribue l’eau potable (affichage en mairie généralement) ainsi qu’auprès du service santé-environnement de l’ARS.
Sauf erreur de notre part, il n’y a pas eu de classement en catastrophe naturelle du site de l’ancien barrage de l’Ayrette. Une reconsolidation du barrage posait plusieurs questions financières essentielles pour les populations actuelles et les générations futures : - Menaçant de céder et fuyard, classé comme prioritaire sur la liste nationale des barrages intéressant la sécurité publique, les travaux de reconsolidation de l’ouvrage et les frais d’entretien et de fonctionnement présentaient un coût bien plus important que le simple effacement, coût qui resterait à la charge des populations locales actuelles et futures, - Maintenir et reconsolider l’ouvrage sous-entendait un objectif de stockage pour un usage particulier : quel type d’usage pour quel besoin et quelle participation financière?
Bonjour,
merci pour l'intérêt que vous portez au site "Sauvons l'eau". En effet, 2008 est effectivement l’année officielle de basculement vers la nouvelle ressource d'approvisonnement en eau potable (AEP). Si vous souhaitez une tribune sur ce sujet, afin de faire part des problèmes que vous avez constatés n'hésitez pas à nous contacter par mail à l'adresse suivante: contact.sauvonsleau@eaurmc.fr.
Cordialement, L'équipe Sauvons l'eau.
1999 n'est pas la bonne date c'est en 2008 que le changement d'eau douce du barrage de l Airette a été remplacé par une mixture calcaire dite couduro eau d'un calcaire rare par son intensité 45 à 50 voir 55 th par secteur atteint. La destruction de cette reverse d'eau douce au profit d'une eau souterraine foré au beau milieu de vignes ruisselantes de traitement est une représentation spectaculaire de la bêtise humaine est surtout une erreur dramatique pour les consommateurs
Une honte, un véritable scandale qui dès, le premier orage d’automne fut classé en catastrophe naturelle. Bel exemple d’une dilapidation d’argent public et d’une très mauvaise gestion de ce site qui fut le plus majestueux des hauts cantons.
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