
La Savoureuse pour tous
Une étude sur la Savoureuse préconise des actions pour sauver la rivière du manque d’eau.
En été, la Savoureuse souffre : cette rivière qui traverse le Territoire de Belfort et le Doubs présente alors un niveau d’eau dramatiquement bas. A des causes naturelles, l’Homme a ajouté des modifications du lit dont il paie aujourd’hui le prix. «Chaque année, la communauté d’agglomération de Belfort est contrainte de nous acheter de l’eau potable prélevée dans le Doubs, explique Marc Tirole, vice-président de Pays de Montbéliard agglomération (25). Ce partage de la ressource est très dépendant du niveau de cette rivière en période d’étiage».
Ces difficultés d’approvisionnement ont conduit à mener en 2011-2012 une étude des volumes prélevables dans la Savoureuse, comme le prévoit le Sdage. Le diagnostic, impliquant élus, services de l’Etat, industriels, agriculteurs et associations, a permis de définir des pistes d’action : réparer les fuites dans les réseaux d’adduction d’eau ; optimiser l’implantation des champs captants autour de Belfort; redonner des méandres à la Savoureuse ; mieux gérer le niveau d’eau dans les étangs en été.
La commission locale de l’eau (Cle) s’est dotée d’un groupe de travail « ressource quantitative » qui étudie ces pistes. « Nous choisirons le meilleur compromis entre ce qui est réalisable et ce qui est finançable », assure Marc Tirole, qui le préside. « Il faut un plan de gestion durable, qui ne déshabille pas l’un pour habiller l’autre. Ou qui n’impose pas des règlements impossibles à suivre », ajoute Anne-Marie Forcinal, vice-présidente du conseil général du Territoire de Belfort et présidente de la Cle. Des choix seront faits avant 2014.
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