
Besançon, ville pionnière pour préserver son eau potable
Le 9 avril 2015 était organisée dans les locaux du marais de Saône, ceux-là même d’où proviennent une grande partie de l’eau consommée par les habitants de Besançon, une soirée de débat et de travail sur la qualité de l’eau potable.
Voilà 10 ans en effet que la ville de Besançon, pionnière en France sur ce thème, a engagé un travail pour préserver la qualité des eaux brutes sur l’aire d’alimentation du captage d’Arcier, permettant ainsi de limiter les pollutions diffuses par les nitrates et les pesticides. Collectivités, industriels, agriculteurs, particuliers : nombreux ont ainsi été appelés à contribuer à cette protection en limitant par exemple volontairement l’utilisation des pesticides.
Une philosophie d’action pour la ville de Besançon, comme le rappelle Christophe LIME, adjoint au maire de Besançon : « il vaut mieux supprimer le problème plutôt que de corriger ses effets ». La priorité a donc été donnée aux actions préventives, et ça paye : une des raisons sans doute pour lesquelles le prix de l’eau à Besançon reste maîtrisé, si on le compare à celui d’autres villes de taille équivalente.
Et après ? 10 ans après le lancement des premières actions, l’heure est à la remobilisation et à la recherche d’idées nouvelles, d’innovations… 50 personnes, réparties en 4 groupes de travail (industriels, agriculteurs, habitants, collectivités), ont été amenées le 9 avril 2015 à formuler des propositions pour poursuivre et améliorer encore la démarche. Un bel exemple de démocratie participative, dont les résultats viendront alimenter le futur plan d’action.
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