Bourg-en-Bresse : une rivière retrouvée, une ville réinventée
Le16 mai 2025, la Ville de Bourg-en-Bresse a inauguré la transformation de l’Allée de Challes, en présence de Jean-François DEBAT, maire de Bourg-en-Bresse et président de Grand Bourg Agglomération, d’Isabelle MAISTRE, première adjointe déléguée à la transition écologique et à l’espace public, de Claudie SAINT-ANDRE, adjointe à l’urbanisme et à l’aménagement, de Chantal MAUCHET, préfète de l’Ain, de Jean-Louis FAVIER, président du Syndicat du Bassin Versant de la Reyssouze, de Jean DEGUERRY, président du Conseil départemental de l’Ain, et de Nicolas MOURLON, directeur général de l’agence de l’eau.
Située en plein cœur de la ville, entre le quartier de la Reyssouze et l’hypercentre, l’Allée de Challes fait désormais peau neuve. Longtemps marquée par une dégradation de la morphologie de la rivière et une voirie peu accueillante, cette allée historique connaît aujourd’hui une profonde transformation environnementale et paysagère.
Une rivière remise en mouvement
Autrefois enfermée dans deux canaux droits, la Reyssouze retrouve ici un seul lit sinueux et vivant, plus proche de son état naturel. Sur 320 mètres, les berges ont été remodelées, les matériaux réutilisés, et la biodiversité restaurée, sans enrochement, dans une démarche 100 % nature.
Un nouvel espace de fraîcheur
L’ensemble du site (près d’un hectare) est désormais végétalisé avec 84 arbres en tige, 107 arbres en cépée, 500 arbustes et plus de 7 000 plantes vivaces. Une noue permet de mieux gérer les eaux de pluie et favorise l’infiltration naturelle.
Un lieu apaisé pour circuler autrement
La route a été supprimée au profit d’une promenade piétonne et d’une piste cyclable. L’Allée de Challes devient un trait d’union agréable entre les quartiers rénovés, la Maison de la Culture et des Citoyens, la MJC et le centre-ville.
Un projet collectif au service du vivant
Portée par la Ville de Bourg-en-Bresse, Grand Bourg Agglomération et le Syndicat du Bassin Versant de la Reyssouze, cette opération est soutenue par l’État et l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse à hauteur de 835 000 €. Ce projet incarne la volonté de la Ville de bâtir un avenir plus durable et plus résilient.
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