Est lyonnais : le projet de révision du SAGE approuvé par la commission locale de l’eau
La commission locale de l’eau du SAGE Est lyonnais réunie à Lyon ce jeudi 26 septembre 2024 vient d’approuver très largement le projet de SAGE révisé. Ce vote marque une étape importante dans le processus de révision du SAGE, engagé depuis 2018.
Le nouveau projet est désormais soumis à la consultation des collectivités et du comité de bassin puis enquête publique, étapes nécessaires avant son approbation par arrêté préfectoral prévue fin 2025. Il vise à poursuivre les actions engagées depuis l’approbation du premier SAGE en juillet 2009, et à en engager de nouvelles pour aller plus vite dans la préservation et/ou la restauration des ressources en eau en eau souterraine utilisées pour les différents usages et des cours d’eau et zones humides supports de biodiversité.
Même si le SAGE actuel a permis certaines avancées, notamment de réduire la sollicitation de certaines nappes, la situation reste tendue sur ce territoire, soumis à un développement important de l’urbanisation, des zones artisanales, industrielles et commerciales, avec une agriculture qui reste très présente.
Les différentes activités présentes ont des impacts importants sur la qualité et les volumes d’eau disponibles pour l’alimentation en eau potable et il est compliqué de préserver les abords des cours d’eau et des zones humides de nouveaux aménagements.
C’est bien pour toutes ces raisons que le président de la CLE, Jean-Jacques Brun, conseiller départemental et l’ensemble des membres de la CLE s’engagent pour le portage d’un nouveau SAGE qui devrait voir le jour en 2025.
Ce SAGE aura comme objectif prioritaire de préserver et reconquérir les nappes de l’Est lyonnais encore très affectées aujourd’hui par les molécules de certains pesticides et PFAS, obligeant la Métropole de Lyon à interrompre l’exploitation de certains de ses captages. Il s’agira aussi de poursuivre la réduction des prélèvements agricoles et d’améliorer la recharge des aquifères pour s’adapter au changement climatique et pouvoir compter encore demain sur cette ressource complémentaire à celle des alluvions du Rhône pour l’approvisionnement en eau potable.
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