
Le Galeizon reçoit une double distinction pour la qualité de ses eaux
Au coeur des Cévennes, le Galeizon a reçu le 6 septembre une double distinction : les labels "rivière en bon état" et "Site Rivières Sauvages". Ces récompenses complémentaires ont été remises aux porteurs des projets Max ROUSTAN, Président de l’Etablissement PublicTerritorial de Bassin Gardons et d’Alès Agglomération, Yannick LOUCHE, Président du Syndicat des Hautes-Vallées Cévenoles, par Laurent ROY, Directeur général de l’agence de l’eau, Christian LE DIOURON, Directeur adjoint d’AFNOR Certification et Martin ARNOULD, Président du Fonds pour la Conservation des Rivières Sauvages.
Le Galeizon coule dans les départements du Gard et de la Lozère, sous-affluent du Rhône par le Gardon via le Gardon d'Alès. Il prend sa source en Lozère et conflue avec le Gardon à Cendras. Cette vallée est une des plus sauvages de toutes les Cévennes. Le cadre est fantastique sur la partie classique des gorges, la route est éloignée sur les hauteurs, ce qui donne à ce parcours un caractère retiré.
D’une grande richesse naturelle et patrimoniale, le Galeizon abrite une faune et une flore aquatique remarquable : loutres, castors, écrevisses à pieds blancs, barbeau méridional, etc. La rivière a façonné la vallée depuis des millénaires, on y trouve non seulement des traces de nécropoles dont celles de Peyraube, des temples et des cimetières protestants parfois cachés dans des moulins (les protestants ont fui la répression après la révocation de l’édit de Nantes), d’anciens béals et des moulins, les fameuses rascasses ou tancats, sorte de seuils en pierre sèche.
La labélisation concerne un bassin versant de 74 km2
La labélisation débute aux sources du Galeizon et s’arrête au niveau du seuil de Salléle, peu avant les pertes dues à la faille du Rieusset. Le linéaire retenu mesure 25.4 Km soit 87 % du linéaire total, pour un bassin versant de 74 Km² représentant 85 % du bassin versant du Galeizon. La qualité de ses eaux, mesurée chaque année, permet également d’atteindre un classement en "Très Bon Etat ", ce qui lui a valu son inscription en tant que réservoir biologique, dans le SDAGE Rhône Méditerranée et représente une référence en région Occitanie.
Ces caractéristiques sont déjà à l’origine de la mise en oeuvre d’un programme Natura 2000. C’est cette biodiversité, l’état sauvage de ses berges, et la qualité exceptionnelle de son eau qui ont permis qu’elle soit identifiée comme l’une des Rivières Sauvages potentielles selon les critères définis conjointement par l’AFNOR et le Fonds pour la Conservation des Rivières Sauvages.
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