A Grabels (34), l'agence de l'eau et la Métropole de Montpellier s'engagent pour l'accès à l'eau potable au Niger
Avec une population en augmentation constante, le village d'Abalak connaît depuis 3 ans une sécheresse sévère.
Au Niger, où le problème de l‘accès à l’eau est un défi de taille, le village d’Abalak connaît depuis 3 années consécutives une sècheresse sévère. En 2013, la consommation était de 0,044m3/habitant par jour avec le forage existant. Depuis, la population a très fortement crû, d’une part avec l’accroissement général nigérien de 3% par an, et d’autre part par le retour massif des Nigériens qui étaient en Lybie depuis 2012, ainsi que par l’exode rural dû aux sècheresses. La situation est donc très tendue et le besoin d’améliorer l’accès à l’eau potable est urgent. Les quartiers périphériques de la commune urbaine d’Abalak ne sont pas desservis en eau potable.
Dans le cadre d’un accord-cadre de coopération entre la Métropole de Montpellier (3M) et l’agence de l’eau Rhône méditerranée Corse, des actions de coopération décentralisée dans les domaines de l’eau et de l’assainissement sont mises en œuvre. Ainsi, depuis quelques mois, le dossier d’Abalak au Niger, accompagné par l’association « Les amis d’Adkoul » de Grabels, retient l’attention de la Métropole. Lundi 19 juin 2017, la convention liant la Métropole à l’ONG « Eau Vive » a été signée par René Revol (3M), Billou Moctar (maire d’Abalak) et Laurence Teyssier (Eau Vive) en présence de Céline Gropp, attachée de coopération à l’ambassade de France à Niamey. Objectif : conduire une étude visant à réaliser un diagnostic du réseau d’eau potable et à mettre en place la gouvernance locale sur cette commune de 70 000 habitants démarrera en octobre, dès l’accord de subvention de l’agence de l’eau. L’étude permettra de financer le diagnostic du réseau d’eau potable et de dimensionner les futurs ouvrages qui permettront l’accès à l’eau potable de la population, notamment grâce à la réalisation d’un forage, la construction d’un château d’eau, la densification du réseau, et la réalisation de branchements et de bornes fontaines. Elle bénéficie d’une aide financière de 80% de l’agence de l’eau.
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