Coup d’envoi de la 4ème conférence environnementale le 25 avril

A noter. La Conférence environnementale a lieu chaque année. Tous les acteurs débattent du programme de travail du gouvernement en matière de développement durable. Elle permet ainsi de : définir les actions prioritaires pour relever les principaux défis écologiques ; convenir des objectifs à poursuivre, des concertations particulières à mettre en œuvre et des mesures à prendre sans attendre ; faire un bilan de ce qui a été réalisé. À l’issue de chaque conférence, une feuille de route donne le programme de l’année.

Ouverture à l’Élysée

Retrouvez tous les discours, les documents en ligne et les évènements de la journée sur le fil storify du ministère/ 

La conférence s’est ouverte à l’Élysée lundi 25 avril avec différents intervenants présentant les trois tables rondes qui seront discutées pendant ces deux jours. Les intervenants qui venaient d’horizons très divers : ministres, industriels, élus, chercheurs … ont montré à la fois l’urgence climatique mais aussi les solutions possibles.

Quelques exemples :

Le maire de Malaunay, petite commune de 6 000 habitants cherche à faire de son territoire la fierté de ses habitants, grâce à l’excellence environnementale qu’il s’est promis d’atteindre. En savoir plus

Sabrina Krief, vétérinaire, maître de conférence au Muséum national d’histoire naturelle est venue témoigner de la situation des chimpanzés, victimes de braconnage mais aussi des pesticides. Elle a également souligné « leur capacité de résilience ».

L’entreprise française Akuo énergie, implantée à la Réunion utilise les parcelles de terrain, à la fois pour l’agriculture et pour la pose de panneaux solaires. Elle combine également le développement des énergies renouvelables avec des projets de réinsertion à la prison du Port.En savoir plus

Le ministre de l’agriculture a expliqué le concept d’agro écologie qui consiste à prendre l’agriculture dans sa globalité : couvrir les sols forestiers ou agricoles et s’en servir comme puits de carbone, produire de la biodiversité ; utiliser la photosynthèse.

Jean-Claude Ameisen, médecin et immunologiste, a rappelé que 97% du budget de la santé était consacré à la « réparation », contre 3% pour la prévention, soulignant également le coût exorbitant des malades de l’environnement. « Si on regarde les coûts pour la santé, les énergies renouvelables sont beaucoup moins chères que les énergies fossiles » a-t-il conclu.

L’après-midi était consacré aux tables rondes qui feront l’objet d’une restitution mardi 26 avril.