
3 questions à Jean-Yves Dusserre, président du conseil général des Hautes-Alpes
Fils d’agriculteurs champsaurins, c’est à Gap que Jean-Yves Dusserre est né en 1953. Son attachement au monde rural de montagne, à l’agriculture, à l’élevage, n’est donc pas anodin, mais ancré dans une tradition familiale, dans une terre authentique. Celle, si remarquable, des Hautes-Alpes. Le monde paysan et ses valeurs, le monde des stations, sont importants et il lui tient à cœur de les défendre depuis plus de quarante ans tout en soutenant leur évolution.
Votre département a créé, en début d’année, « IT 05 » ; de quoi s’agit-il ?
C’est une agence d’ingéniérie publique à la disposition des communes, notamment les petites, qui n’ont pas les moyens d’avoir un tel service, jusqu’ici assuré par l’Etat. Deux de nos agents y sont affectés et d’autres le seront en partie.
Quels sont les champs d’intervention de cette agence ?
Les déchets et l’énergie, le conseil en matière de finances, les espaces naturels sensibles, l’eau potable, l’assainissement et la gestion des cours d’eau, etc. Elle intervient en assistance à maîtrise d’ouvrage et peut apporter des conseils jusque dans le choix du maître d’œuvre et des entreprises
Quel a été l’accueil des communes ?
En février, 72% d’entre elles avaient déjà adhéré, malgré la perspective électorale, dont certaines uniquement pour l’eau et l’assainissement. Leur cotisation (0,80 €/habitant) est payée pour moitié par la communauté de communes si celle-ci adhère aussi.
Les champs précédés de
sont obligatoires.