
L’unité de l’eau
Le Vietnam est devenu, le 19 mai, le 35e État partie à la Convention des Nations Unies sur le droit relatif aux utilisations des cours d'eau internationaux à des fins autres que la navigation.
Près de 60 % de l'eau douce coule dans des fleuves transfrontaliers, or seulement 40 % d'entre eux bénéficient d'accords de bassins. Dans un monde souffrant de plus en plus de stress hydrique, les eaux partagées sont un enjeu de pouvoir et font l'objet de compétitions entre les pays, voire entre les différents usagers. Ce combat pour l'eau attise les tensions politiques et exacerbe l'impact sur les écosystèmes.
Mais la véritable mauvaise nouvelle est que la consommation en eau augmente plus vite que la population mondiale – deux fois plus vite au vingtième siècle. Plusieurs agences des Nations unies prédisent que d'ici à 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des régions frappées de pénurie absolue en eau, c'est-à-dire, en d'autres termes, qu'il n'y aura pas d'eau en quantités suffisantes pour l'homme et pour l'environnement. Deux tiers de la population mondiale seront confrontés à des situations de stress hydrique, c'est-à-dire à une pénurie des ressources en eau renouvelables.
Si rien n'est fait, la demande en eau dépassera de beaucoup la capacité d'adaptation de nos sociétés. Ce qui pourrait se traduire par des migrations massives, par la stagnation économique et par des conflits, le tout constituant une nouvelle menace pour la sécurité nationale et internationale.
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