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> mercredi 09 juillet 2014

Méditerranée: Un projet de l'UE fait appel à une meilleure coordination dans le domaine de la gestion des côtes

Selon le professeur Rachelle Alterman du projet Mare Nostrum, financé par l'UE, la Méditerranée a besoin de critères et de méthodes uniformes pour délimiter ses côtes.

Le professeur Alterman appelle les gouvernements des pays de l'UE à établir un groupe de travail qui procèdera à une meilleure coordination juridique et cadastrale entre les pays de l'UE dans le domaine de la gestion côtière. 

"Mare Nostrum" était le nom qu'utilisaient les Romains quand ils se référaient à la Méditerranée. Toutefois de nos jours, il n'existe plus d'empire dominant mais bien environ 22 pays individuels dans le bassin méditerranéen. Les défis communs liés à leurs côtes sont nombreux, dont de fortes pressions de développement, la vulnérabilité de l'élévation du niveau de la mer et d'autres impacts du changement climatique et les autres menaces à un environnement côtier déjà dégradé. Cependant, ils n'utilisent pas nécessairement les mêmes approches pour y faire face. 

 

Lors de la réunion plénière du comité permanent sur le cadastre dans l'UE tenue le 24 juin à Athènes, le professeur Alterman a fait remarquer que les «mers sont partagées, et il devrait en être de même pour les lois régissant la délimitation de la côte. Ces dernières devraient créer un équilibre juridiquement durable entre les objectifs environnementaux, les défis du changement climatique et les droits de propriété. Les nombreuses couches de lois et politiques internationales et nationales pour la protection des mers et des côtes ne peuvent pas être implémentées de façon cohérente à travers l'UE sans plus d'uniformité.» 


Le projet Mare Nostrum compte 11 partenaires provenant de Malte, de Grèce, d'Israël, de Jordanie et d'Espagne, dont des instituts de recherche éminents, des municipalités locales, des ONG environnementales et des opérateurs portuaires. Le premier objectif du projet est de contribuer à combler le fossé de mise en application des politiques entre les idéaux de la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) et ses effets sur le terrain. Les différences dans les critères de démarcation des côtes ont d'immenses implications dans les politiques clés de la GIZC, et les autres lois européennes et nationales.

 

>> Lire l'artcile complet sur CORDIS actualités.

 

© Photo: Graziella Giordani

 

 

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