le dernier numéro du magazine "Sauvons l'eau" est paru avec un dossier spécial Biodiversité
Eau et biodiversité : un duo pour la vie.
Le dernier numéro du magazine de l’agence vient de paraître. Son dossier est consacré à la biodiversité dans le cadre de la nouvelle loi pour la reconquête de la biodiversité.
En protégeant les rivières, les zones humides, les lacs… l’agence de l’eau préserve déjà les habitats d’une large diversité d’espèces. C’est un coeur de mission que la loi élargit aujourd’hui aux milieux terrestres et marins. Comme pour l’eau, l’agence pourrait à l’avenir soutenir les initiatives des collectivités, des associations et du monde économique en s’appuyant sur des partenariats existants, déjà forts, et sur de nouveaux, à construire. C’est un cycle vertueux dont chacun doit prendre conscience : ce qui est bon pour l’eau l’est aussi pour la biodiversité… Et pour l’Homme.
Au sommaire également : la gestion des eaux pluviales à Lyon, la restauration du marais de Chautagne en Savoie, le Papi Argens dans le Var, la renaturation de l'avant-Dheune en Côte d'Or, la restauration de la Cèze dans le Gard, les travaux sur deux rivières dans la combe de Savoie, les agriculteurs qui préservent la nappe de l'Ain, Tefal à Rumilly qui améliore le traitement de ses eaux et un portrait de l'astrophysicien, Hubert Reeves.
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1 commentaire
"les agriculteurs qui préservent la nappe de l'Ain" ... et leur système maïs irrigué
L'agence de l'eau, ayant pourtant voté un plan d'adaptation au changement climatique, n'en fait pas une application aussi exemplaire que les usagers domestiques le souhaitaient avec ce dossier "shaddock" plus curatif que préventif … et gourmand en crédits publics. Reste à la charge des agriculteurs 2 annuités de 130 euros à l'hectare pour un projet financé à hauteur de 8 millions d'euros par des aides de l'agence donc par les redevances supportées à 86% par les consommateurs. Ceux-ci auraient bien admis leur participation si le projet avait démontré son orientation vers une autre agriculture, moins intensive (sur la ressource), vers une production de légumes bio par exemple sur cette nappe sensible. On continue donc à aller dans le mur : les alertes climatiques et le plan d'adaptation du bassin semblent ignorés par les concepteurs de tels projets.