
Gard : le Vistre revient à la vie
Entre Nîmes et Bernis, ce sont 4,3 km de cours d’eau qui ont été revitalisés.
Permettre à la rivière de fonctionner naturellement pour retrouver une bonne qualité de l’eau, et ralentir sa vitesse en période de crue, tels sont les objectifs que s’est fixé l’Etablissement Public Territorial de Bassin du Vistre. Depuis 2003, près d’une dizaine de km de cours d’eau ont ainsi été revitalisés.
« Revitaliser » signifie restaurer au maximum les fonctions perdues par la rivière lors des grands aménagements passés, en valorisant le potentiel de régénération du cours d’eau et de ses abords, au travers de travaux de terrassement et de végétalisation. Ainsi, ceux-ci consistent à recréer des méandres qui ralentissent les eaux et créent des habitats naturels, un lit d’étiage qui concentre les écoulements et permet de mieux oxygéner la rivière, un lit moyen avec de larges berges aux pentes très douces, des zones humides qui permettent aux crues de s’épancher et aux sédiments de se déposer. Les travaux visent aussi à favoriser l’implantation d’une végétation - la ripisylve - étagée de part et d’autre, qui freine les eaux, absorbe les pollutions et accueille la vie.
Entre Nîmes-La Bastide et la route d’Aubord à Bernis, une opération d’envergure est actuellement réalisée sur 4,3 km. Partout où cela est possible, le Vistre est dérivé dans un nouveau lit plus proche de ses anciens cours. La terre végétale est conservée pour permettre aux semences et aux plantations d’espèces locales de se développer.
Les travaux de terrassement, démarrés en octobre dernier, se sont achevés à la fin du mois de mai, tandis que la végétalisation se poursuivra à l’automne.
Cette coulée verte de 42 hectares, au cœur de la plaine du Vistre, permettra aux promeneurs de venir flâner au bord de l’eau et à l’ombre des arbres d’ici quelques années.
Les champs précédés de
sont obligatoires.